Un outil adapté en période de pandémie afin de rester chez soi en prenant soin de sa santé. Mise en relation des patients avec des infirmiers, kinésithérapeutes et orthophonistes libéraux.
Covid : les infirmiers à domicile montent au front pour améliorer le « contact tracing »
Une amélioration du « contact tracing »
Depuis le 21 janvier, l’Assurance-maladie propose aux personnes testées positive au Covid la visite d’un infirmier à domicile. Le président de la FNI tire un bilan positif, même si seulement 10% des malades y ont recours pour l’instant.
Dépister la famille
L’Assurance-maladie propose également un dépistage aux membres de la famille des « patients zéro ». En effet, l’objectif est d’identifier les situations de vulnérabilité. S’y ajoute un autre objectif : le point que fait l’infirmier avec le médecin traitant, avec même éventuellement une téléconsultation immédiate s’il y a un problème médical urgent à régler. « Patients et professionnels nous disent tout l’intérêt de la visite d’un infirmier à domicile », a souligné vendredi matin le président de la Fédération nationale des infirmiers (FNI).
10 % de visites domiciliaire
La montée en charge du dispositif ne fait cependant que commencer, a reconnu Daniel Guillerm. Selon les premières données de l’Assurance-maladie, sur la première semaine, 10 % des personnes testées positives contactées ont été volontaires pour recevoir cette visite domiciliaire, facturée un peu moins de 23 euros pris en charge en intégralité par la Sécurité sociale.
En effet, le dispositif s’appuie sur des plateformes de mise en relation régionales sur lesquelles l’inscription n’est pas obligatoire. Huit régions utilisent la plateforme inzee.care, « portée par la Fédération Nationale des Infirmiers » initialement pour « mettre en place un système d’adressage des établissements de santé et de la médecine de ville ». Elle rassemble aujourd’hui 30.000 professionnels de santé.
Trouver un professionnel de santé à domicile avec inzee.care