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Orthophonie : Bilan de la Liste d’Attente Commune dans le Loiret

liste d'attente commune

La liste d’attente régionale : une solution pour améliorer l’accès aux soins orthophoniques

Trouver un orthophoniste relève d’une épreuve, voire d’un casse-tête insoluble pour de nombreux patients loirétains. Qu’ils soient enfants ou plus âgés. Et pour cause : la profession est très carencée dans notre département (et pourtant, nous ne sommes pas les moins bien dotés de la région !).

Pour tenter d’apporter un peu de soutien aux usagers, les orthophonistes ont créé, en septembre 2022, une liste d’attente commune (LAC). Un service qui existe dans presque toutes les régions de France.

Quels en sont les résultats six mois après, tant pour les praticiens que pour les patients ? On fait le point avec Flore Chalanson, présidente de l’URPS des orthophonistes du Centre-Val de Loire, qui exerce à Tours (Indre-et-Loire).

Comment ça marche, concrètement ?

« Il faut aller sur le site www.inzee.care. Le patient s’inscrit et précise les motifs (trois au maximum) de sa demande de bilan. Je précise qu’une ordonnance du médecin est obligatoire. Même si nous savons que c’est parfois la double peine pour ceux qui n’ont pas de médecin traitant…

Le patient est ensuite géolocalisé et sa demande est envoyée aux orthophonistes les plus proches de son domicile. On a programmé un rayon maximal de 50 kilomètres et, comme la liste est régionale, les personnes limitrophes pourront consulter dans le département voisin.

Les praticiens reçoivent les notifications et recontactent les personnes quand ils ont de la place. Ils essaient de prioriser les demandes urgentes. »

L’accès aux soins s’en trouve-t-il facilité ?

« Nous avons reçu 4.039 demandes (au 2 mars) de toute la région, dont 1.651 émanant du Loiret. Ce qui représente 40 % des demandes. Dans votre département, 252 demandes ont été résolues (soit 15 %).

Mais on pourra faire mieux quand on aura plus d’adhérents et quand on aura chacun absorbé nos listes d’attente individuelles précédentes. C’est vrai que ça ne règle pas le problème de l’accès aux soins, mais cela soutient les usagers en leur permettant de déposer leur demande. »

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